RIDM – Nous sommes au cinéma (performance)

Une création sonore, vidéographique et performative expérimentale de Julie Faubert qui se déploie à partir du contexte très précis de la salle de projection du Cinéma Moderne à Montréal.

Images sonores, cadrages lumineux en direct, séquences vidéo projetées : la nature de l’image s’y retrouve constamment questionnée. Par ce jeu de renvois quasi synesthésiques, c’est la salle obscure elle-même qui est représentée, activée, doublée, décalée, troublée, voire mise en abyme. Le système de diffusion sonore cinématographique Dolby Atmos est exploité de manière inusitée, à l’extrême limite de son potentiel spatialisant. Plongé dans l’obscurité, le public expérimente les nombreuses apparitions révélant l’usage poétique que font du lieu les performeur·euse·s.

Cette œuvre est le fruit d’un travail de création in situ de plusieurs années au Cinéma Moderne. Avec la magnifique participation d’Alice Blanchet-D., de Jane, de Jonathan Cantin-Demers, de Maxence Croteau, de Charles Hurtubise et d’Antoine Paradis.

Billetterie – Séance du 27 novembre, 20h30
Billetterie – Séance du 28 novembre, 20h30

En complément de la performance, assistez aussi à la Table ronde | Expérimenter l’espace entre réalité et fiction : travail politique de la perception le 30 novembre à 13h à la Cinémathèque

Crédits complets et remerciements :
L’artiste tient à remercier très sincèrement les manipulatrices-performeuses et manipulateurs-performeurs sonores Maroussia Faubert-Bravo, Alice Blanchet-D., Julia Duranleau, Charles Hurtubise, Camille Labranche, Mathieu P. Lapierre et Antoine Paradis qui ont créé des sons pour ce projet de création entre 2021 et 2024. D’immenses mercis aux improvisations de la violoniste Iman Abdul Razzak dont j’ai gardé quelques notes.

Toute la reconnaissance possible pour Jade Fraser et l’équipe du Cinéma Moderne qui ont, plus que généreusement, accueilli cette aventure sonore in situ expérimentale de plusieurs années. D’immenses mercis à toute l’équipe de PRIM pour leur soutien et encore plus particulièrement à Bruno Bélanger pour son écoute. L’artiste remercie les centres d’artistes Avatar et Est-Nord-Est pour l’accueil de cette recherche en leurs lieux. Elle remercie aussi Georges Azzaria, le directeur de l’École d’art, pour son soutien indéfectible. Ce projet a reçu l’appui – absolument indispensable – du Fonds de recherche du Québec – société et culture (FRQSC).