L’amour fou

Nouvelle restauration 4K

Claire, comédienne, et Sébastien, metteur en scène, vivent ensemble. Claire s’apprête à jouer Hermione dans une mise en scène d’Andromaque de Racine que Sébastien et sa troupe répètent, sous l’œil d’un réalisateur de télévision qui filme leur travail. Lors d’une répétition où elle peine à dire son texte, Claire quitte brusquement la pièce. Sébastien la remplace, au pied levé, par Marta, son ancienne femme.

Dans L’AMOUR FOU, il y a de l’improvisation, il y a cette chronique de l’amour d’un couple qui s’épuise, leur quotidien désœuvré qui contamine les répétitions d’une pièce de théâtre. L’on suit le présent d’un tournage. Chaque prise, chaque scène capte du présent irreproductible – le film en soi se déploie comme une démarche documentaire qui filmerait des scènes de théâtre. Et puis il y a du reportage à même le film. Tout déborde. Les dispositifs de L’AMOUR FOU tiennent de Rossellini, de ces « conditions concrètes de tournage (tels lieux, tels acteurs, telles méthodes de travail) qui créent le vrai sujet du film et sont plus respectables que le vouloir dire de l’auteur ».